CRICKX

La Crickx est une réitération numérique pour Open Source Publishing d'une typographie créée pour les lettrages autocollants faits à la main par Madame Crickx.

Elle comprend 6 déclinaisons que voici ci-dessous.

Crickx

crickx blobby

Crickx Droite

Crickx Rush

Crickx Shark Cut

Crickx Shark Droite

Le processus
de création
de la Crickx,
découpée
à la main,
m'a inspiré
à utiliser
des formes
en papier découpé.

Le graphisme de cet autocollant m'a été inspiré par le Burn Book du film Mean Girls. Des lettres découpées à la main, comme dans un magazine.Je voulais émuler le random que ce processus implique.

Le point d'impact devait être la typographie. J'ai trouvé que l'appliquer sur un bande noir créait un constraste fort. Le jeu entre les flammes en papier et les bandes est là pour apporter de la profondeur et renforcer l'effet papier découpé.

L'affiche In My Shoes a été réalisée dans le cadre du cours d'atelier de Marie Sion. J'ai utilisé la Crickx, forte et dynamiqe, pour créer un contraste bienvenu avec l'illustration très douce et naïve.

Dans ce recueil de recettes ratées, j'ai voulu donner à la Crickx tout l'espace pour briller. La Crickx n'est pas conçue pour vivre dans une grille modulaire très stricte. Encore une fois, j'ai imité l'application de lettres découpées et collées à la main, avec ce que ça implique de random et d'erreur humaine.

Les vitrines de Schaerbeek portent les couleurs très vivaces des différentes cultures qui cohabitent dans cette partie populaire de Bruxelles.

Nombre de lettres vernaculaires peintes à chaque magasin par des lettreurs imaginatifs.

Mais parmi ces lettres, certaines formes se retrouvent plus fréquement, et après les avoir bien observées, on se pique à les retrouver un peu partout dans Bruxelles et dans le reste de la Belgique.

Elles ont des particularités très personnelles.

On peut croire un temps à des lettres autocollantes industrielles, mais si on circule dans Schaerbeek, très vite on repére Publi Fluor, le magasin tenu par Madame Crickx dans le bas de l’avenue Rogier.

En fait, on ne peut vraiment pas le rater, tant il constitue l’épicentre de ce calme tremblement de terre typographique, produisant radialement des vagues de vitrines depuis une quarantaine d’années maintenant.